Continental, le bon élève atypique

Parmi les grandes compagnies américaines traditionnelles, Continental fait figure d'exception. Depuis le début de la crise qui a commencé à frapper le transport aérien américain fin 2000, elle a été la seule, avec American Airlines, à ne pas s'être placée sous le chapitre 11 de la loi des faillites pour se sauver - elle y avait toutefois été contrainte dix ans plus tôt. Cela ne l'a pas empêché d'afficher le plus souvent la meilleure performance financière outre-Atlantique. Et ce, grâce au modèle mis en place à la fin des années 1990. Alors que tous les acteurs se focalisaient sur le marché intérieur, Continental s'est développé à l'international. Son chiffre d'affaires s'est très vite plus ou moins équilibré entre l'activité domestique et internationale, contrairement à tous ses concurrents dont 80 % à 90 % du chiffre d'affaires dépendait du marché américain. De fait, Continental a été largement moins touché que les autres par la montée en puissance des low-cost, concentrés sur les vols domestiques. Un modèle suivi depuis par toutes les majors, sauf US Airways. F. G.
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