En cinq ans, Speechi a enregistré sur le marché français une progression de 865,98 % de son chiffre d'affaires en cinq ans, à 1,52 million d'euros. Et cela lui a valu de recevoir hier soir à Lille, le 1er prix du Deloitte Technology Fast 50 pour la région Nord. Aujourd'hui, la PME prépare l'export. Ce créateur de solutions logicielles interactives pour l'enseignement à distance mise en effet sur la sortie en janvier 2010 de sa nouvelle sacoche multimédia nomade pour développer ses ventes, via des distributeurs, d'abord en Europe de l'Ouest et au Maghreb, puis rapidement outre-Atlantique. « Les États-Unis représentent 65 % du marché de l'éducation dans le monde. Mobile, fiable, précise et pas chère, notre solution répond parfaitement aux nomadismes des Américains, souligne Thierry Klein, directeur fondateur de Speechi. Notre stratégie à l'export sera très offensive et entraînera une très forte augmentation de notre activité dans le courant de l'année 2010. »Créée en 2003, la société fait entrer l'informatique dans les salles de classes. Elle a ainsi créé des tableaux interactifs mobiles et des logiciels associés qui permettent aux professeurs de s'enregistrer directement pendant leurs cours, avec diffusion en ligne, tout en restant libres d'interagir avec leur classe. Ces tableaux ont été vendus à 600.000 exemplaires en France, et 20.000 licences de ces logiciels ont été commercialisées. Entre 2004 et 2008, le chiffre d'affaires de Speechi est passé de 155.000 à 1.525.000 euros. Il devrait avoisiner les 2,5 millions en 2009.Il a fallu à Thierry Klein près d'un an de développement avant de mettre son premier produit sur le marché. Durant cette période, il a continué à exercer son métier de consultant en informatique auprès des écoles de l'enseignement supérieur. Le succès est arrivé avec les premières ventes. Aujourd'hui, Speechi emploie dix collaborateurs dont certains travaillent à distance depuis Paris, Marseille, la Russie et les États-Unis. Si Speechi innove dans ses produits et son organisation, la société va aussi bientôt le faire dans son financement avec la création d'une structure sociale de type « Capital Altruiste » qui lui permettra de s'impliquer dans l'humanitaire.

latribune.fr

06 Nov 2009, 1:46

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