télécomsNokia Siemens Networks va supprimer jusqu'à 5.800 emplois sur les 64.000 que compte l'équipementier télécoms. Ce plan vise à économiser plus d'un milliard d'euros d'ici à 2011, afin de tenter de rester compétitif sur le marché des réseaux. Le groupe ne dit pas quels pays seront concernés par les suppressions d'emplois, indiquant seulement qu'elles dépasseront les 9 % de l'effectif dans certains d'entre eux. Ses principaux sites se trouvent en Allemagne, en Finlande, aux États-Unis, en Chine et en Inde.La coentreprise créée en 2007 entre le finlandais Nokia et l'allemand Siemens était censée donner aux deux groupes une taille suffisante dans les équipements de réseaux. Or elle n'a pas réussi à contrecarrer la concurrence et a pâti des effets de la crise : selon ses propres estimations, le marché des réseaux de télécommunications devrait se contracter de 5 % cette année. Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires de Nokia Siemens Networks a chuté de 21 % à 2,76 milliards d'euros avec une perte d'exploitation de 53 millions d'euros. Ce qui a entraîné une perte trimestrielle pour le groupe Nokia de 559 millions d'euros (contre un bénéfice de 1 milliard d'euros au troisième trimestre 2008). Du jamais-vu pour le finlandais : même la crise des télécoms au début des années 2000 n'avait pas réussi à l'envoyer dans le rouge.concurrence chinoiseDe nombreux analystes s'attendent à ce que le groupe Nokia sorte prochainement du marché des réseaux. Encore plus depuis que Nokia Siemens Networks a échoué cet été à racheter la division réseaux de téléphonie mobile de Nortel, finalement reprise par Ericsson. Celui-ci, premier équipementier mondial, a publié le mois dernier des résultats en deçà des attentes et s'est abstenu de toutes prévisions sur un retournement du marché. Ericsson pâtit aussi de l'arrivée de concurrents chinois comme ZTE ou Huawei. L. P.un plan qui vise à économiser plus d'un milliard d'euros d'ici à 2011.

latribune.fr

04 Nov 2009, 1:44

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