BNP Paribas lorgne toujours la Société Générale

queL'éternel serpent de mer. Un rapprochement avec la Société Généralecute; Générale reste un sujet majeur pour BNP Paribas. Selon plusieurs sources proches des deux banques, BNP Paribas aurait rouvert le dossier Société Généralecute; Générale l'été dernier. Au mois de juillet, la banque de la rue d'Antin aurait mobilisé une équipe d'une dizaine de personnes au sein de la direction de sa stratégie pour étudier un rapprochement avec sa rivale. L'étude aurait consisté à remettre à jour les schémas de fusion, les valorisations, les périmètres, les parités et les synergies, qui ont changé ces derniers mois. « BNP Paribas a un dossier sur la Générale qu'elle entretient régulièrement depuis plusieurs années », explique un proche de la banque, « elle le surveille comme le lait sur le feu ».Mais l'été dernier était une période particulière. Après avoir publié de mauvais résultats au premier trimestre, la Société Généralecute; Générale avait déclaré début juillet qu'elle serait « légèrement bénéficiaire » au deuxième trimestre. La perspective d'un deuxième mauvais trimestre successif de la banque de La Défense aurait motivé les dirigeants de BNP Paribas à se pencher de nouveau en interne sur l'étude d'un mariage avec la Société Généralecute; Générale. La thèse retenue était que la baisse de régime de la banque de détail en France et les difficultés de la filiale russe Rosbank rendaient la Société Généralecute; Générale beaucoup trop dépendante de sa banque d'investissement, elle-même trop volatile et pénalisée par ses actifs à risques. Mais les résultats publiés début août ont été meilleurs que prévu et ont modifié le regard de BNP Paribas sur sa rivale. « Le véritable risque est que la Société Généralecute; Générale affiche des résultats décevants sur plusieurs trimestres », reconnaît une source proche de la banque.BNP Paribas dément toutes ces informations, soulignant qu'elle reste concentrée sur l'intégration de Fortis dont le plan de marche sera présenté le 1er décembre prochain. Mais plusieurs sources rapportent que l'intégration est extrêmement bien avancée et qu'elle ne pose aucun problème.un allié de poidsMême si BNP Paribas justifie sa stratégie européenne, il n'en reste pas moins qu'elle « devra résoudre à l'avenir le problème de la taille de son réseau en France », expliquent unanimement plusieurs banquiers. En face, le Crédit Agricolegricole reste à l'affût pour protéger la Société Généralecute; Générale d'une attaque de BNP Paribas. Mais les tensions internes à la direction de la Banque verte pourraient la fragiliser. Surtout si le directeur général Georges Pauget devait quitter ses fonctions dans les mois à venir, la Société Généralecute; Générale perdrait un allié de poids. Toutefois, « le Crédit Agricolegricole n'est jamais aussi fort que lorsqu'il est dos au mur, comme lors du rachat du Crédit Lyonnais », se souvient un banquier de l'ancienne banque au lion. n
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