La séance a été difficile hier à la Bourse de Paris. Dès l'ouverture, le CAC 40 s'est inscrit nettement dans le rouge, sous les 3.600 points, pour perdre plus de 2 % en séance à des plus-bas de deux mois. Finalement, la baisse moins marquée à Wall Street et les bons chiffres des commandes industrielles pour septembre ont permis de limiter les pertes. À la clôture, le CAC 40 cède 1,52 % à 3.584,25 points. Les marchés ont plongé dans le sillage de nouvelles inquiétudes pour le secteur financier. La banque suisse UBS a publié une perte trimestrielle deux fois plus importante que prévu tandis que les banques britanniques RBS et Lloyd's vont être forcées de vendre des actifs. Du coup, à Paris, les valeurs financières ont décroché pour signer les plus fortes baisses du CAC 40. BNP Paribas, à 50,87 euros, et sa rivale Société Généralecute; Générale, à 43,65 euros, abandonnent toutes deux 4,3 %, alors que la seconde publie aujourd'hui ses résultats trimestriels. Les investisseurs se montrent également fébriles avant les décisions monétaires des banques centrales attendues cette semaine. La Banque d'Australie a annoncé hier une nouvelle hausse de ses taux d'intérêt pour le deuxième mois consécutif. Si la Réserve fédérale américaine (Fed) aujourd'hui et la Banque centrale européenne (BCE) jeudi ne devraient pas en arriver là, les investisseurs s'attendent néanmoins à ce que les deux institutions ferment le robinet des liquidités en revenant sur leur arsenal de mesures de refinancement dites « non conventionnelles ». Blandine Hénault? 1,52 %

latribune.fr

04 Nov 2009, 1:45

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