Des alliances plus que des partis

Le paysage politique irakien reflète la situation du pays : une société piégée dans ses luttes confessionnelles, mais consciente que les tensions entre chiites et sunnites peuvent lui être fatales. Parmi les principales formations politiques en lice figurent l'Alliance pour l'État de droit, du Premier ministre, Nouri al-Maliki, comprenant des chiites et des sunnites ; le bloc irakien de l'ancien Premier ministre chiite laïc Iyad Allaoui, constitué de personnalités sunnites et du Front de dialogue national, de Saleh al-Mutlaq ; l'Alliance nationale irakienne (ANI, chiite), constituée du Conseil suprême islamique irakien, d'Ammar al-Hakim, du mouvement de Moqtada al-Sadr, du parti Fadhila, du Courant de la réforme nationale, de l'ancien Premier ministre Ibrahim al-Jaafari, et du Congrès national irakien, d'Ahmed Chalabi ; l'Alliance kurde irakienne, constituée de deux partis traditionnels - l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), du président Jalal Talabani, et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), de Massoud Barzani - et d'une dizaine de groupes politiques islamistes.
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