Aéroports de Paris : comment son PDG envisage une privatisation

Avec la cession en juin de près de 9,5% de ses parts (et celle du FSI) pour 738 millions d\'euros, l\'État ne possède plus que 50,6% du capital d\'Aéroports de Paris. Une telle participation relance le débat sur l\'opportunité ou pas de privatiser ADP. Pour certains observateurs, la très belle opération réalisée par à l\'État lors de la cession pourrait lui donner des idées d\'un désengagement plus important à l\'avenir, lequel entraînerait la privatisation du gestionnaire des aéroports d\'Orly et de Roissy. Une démarche qui ne peut passer que par la modification de la loi aéroportuaire de 2005 qui garantit le caractère public d\'ADP. Vinci, qui a raflé 4,69% supplémentaires en juin pour porter sa participation dans ADP à 8%, est à l\'affût.>> Lire aussi : Vinci,le vieux cauchemar d\'Aéroports de Paris, guette la privatisation de Roissy et d\'OrlyStatu quoIntervenant ce mercredi devant l\'Association des journalistes professionnels de l\'aéronautique et de l\'espace (AJPAE), Augustin de Romanet, le PDG d\'Aéroports de Paris a fait connaître sa position. Il se dit favorable à une évolution du capital, «si  dans quatre ou cinq ans, Aéroports de Paris a besoin d\'une augmentation de capital pour mener une opération transformante à laquelle l\'Etat ne pourrait participer faute de ressources ». Sinon, « je n\'imagine pas demander une évolution du capital si Aéroports de Paris n\'a pas de besoins de développement ». Autrement dit, pour l\'heure, Augustin de Romanet préfère le statu quo, même s\'il rappelle que la décision appartient à l\'Etat.Vinci ne doit donc pas compter sur Augustin de Romanet pour forcer la porte d\'ADP. Déjà, le groupe de concessions devra patienter avant de pouvoir ouvrir celle du conseil d\'administration. En juin, l\'achat des blocs d\'actions d\'ADP donnait le droit à un siège au conseil d\'administration. « Il est probable que l\'Etat honore sa promesse lors de la prochaine assemblée générale clôturant les comptes 2013 », a indiqué Augustin de Romanet. Soit en avril ou en mai 2014.>> Lire aussi : Faut-il privatiser Aéroports de Paris>> Retrouvez aussi l\'interview d\'Augustin de Romanet, président d\'Aéroports de Paris, à la Tribune des Décideurs
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