L'emploi américain donne un coup de fouet aux indices...

Imperturbablement, le mouvement se poursuit depuis le début septembre. Avec une régularité digne des plus grands horlogers suisses, le marché poursuit sur son rythme de deux semaines de hausse puis deux semaines de baisse. Une nouvelle tendance haussière s'est donc amorcée cette semaine. Et pas des moindres. Grâce à la hausse de 1,25?% enregistrée vendredi, le CAC 40 à 3846,62 points s'est rapproché de ses plus hauts annuels. Il affiche une hausse hebdomadaire de 3,36?% et désormais de 19,54?% depuis le début de l'année. Les autres indices ont suivi le mouvement sur la journée. Ainsi le DAX s'est adjugé 0,82?% tandis que le Footsie s'est apprécié de 0,18?%.ambiance de fin d'annéeCette envolée de fin de semaine a été motivée par la baisse inattendue du chômage sur le mois de novembre aux États-Unis (lire page 6). Une statistique pour le moins inespérée pour les marchés qui paraissaient depuis quelque temps en manque de catalyseurs haussiers. Les experts d'Euroland Finances soulignaient, à ce titre, qu'il régnait ainsi sur les marchés une ambiance de fin d'année, de trève des confiseurs avant l'heure. « Beaucoup de gérants aimeraient bien que l'année soit terminée, laissent entendre ces derniers. La performance sur les marchés développés est satisfaisante, celle sur les marchés émergents est excellente. [?] Alors, pourquoi ne liquident-ils pas leurs positions pour prendre leurs profits et bloquer leur performance ? Parce qu'ils ne peuvent pas se permettre de rater une éventuelle hausse de 10 % supplémentaires qu'ils croient toujours possible? » Certes, les inquiétudes entourant la santé financière de Dubaï et les craintes d'un épiphénomène ? dernières résurgences de la crise financière ? ont calmé les ardeurs des investisseurs et ne militent pas forcément en faveur du scénario d'un ultime rebond. Pour autant, des signes d'amélioration sur le front macroéconomique ? à commencer par les chiffres publiés en cette fin de semaine outre-Atlantique ? sont de nature à alimenter un baroud d'honneur d'investisseurs restés en marge des deux précédents rebonds de mars et de juillet.Mais ce n'est pas tout. « Les investisseurs sont encore, dans l'ensemble, sous-pondérés en actions et les analyses consensuelles montrent qu'un sentiment de prudence domine toujours », soulignent Jean-Marie Mercadal, directeur général adjoint en charge des gestions chez OFI AM, dans sa dernière note. Cela signifie pour ce dernier qu'il « subsiste des réserves de cash pour l'investissement en actions, obligations corporates et convertibles ». Celui-ci fait valoir par ailleurs que les marchés pourraient être soutenus par des mouvements de « rotation sectorielle » au profit de secteurs comme les télécoms, les « utilities », la santé et l'énergie dont les valorisations restent attractives. Bref, à bien y regarder, les catalyseurs haussiers ne manquent finalement pas. nLes inquiétudes entourant la santé financière de Dubaï ont calmé les ardeurs des investisseurs.
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