La bourse ukrainienne panse ses plaies

Un formibalbe bond en avant de 130% en 2007, suivi d'un plongeaon de 70% en 2008, avant un redemmarrage sur les chapeaux de roues en 2009 avec un quasi doublement del 'indice (+ 94%), le marché ukrainien donne encore le mal de mer à la plupart des investisseurs étrangers. Son récent pic à presque 1700 points à la mi-janvier a attiré l'attention du monde entier. « La situation était bonne globalement, et une poignée d'acteurs internationaux et domestiques ont fait le pari que les élections présidentielles allaient apporter de la stabilité » explique Roman Nassirov, directeur des ventes chez Renaissance Capital . « Ils sont entrés agressivement sur un marché qui du reste est très sous-évalués par rapport au marché russe et aux autres places de la région ». Grosse transactionPour Andreï Bespiatov, de Dragon Capital, une grosse transaction a joué un rôle important. « La vente d'IUD [un des plus gros groupes métallurgique du pays] a fortement soulagé le marché et a rétabli la confiance autour de ce groupe très endetté ». Les analystes des deux principales banques d'investissement du pays s'accordent pour penser que la bourse ukrainienne est peu susceptible de bouger significativement lundi lorsque le nom du nouveau président sera connu. « Il est possible que les titres orientés vers l'exportation [la métallurgie] bénéficient un peu plus si Ianoukovitch triomphe » estime Andreï Bespiatov. Les propriétaires de ces groupes ont dans l'ensemble jeté leur poids derrière le candidat Ianoukovitch, qui en retour a toujours défendu les intérêts des aciéristes du Donbass. Mais bien plus cruciale sera la stabilité politique apportée ou non par le scrutin. « Le principal risque que je vois (en dehors de la situation sur les marché internationaux), c'est un chaos politique né d'une contestation sur le vote », souligne Roman Nassirov. Une habitude dans le pays, dont les chamailleries gouvernementales incessantes excèdent la population comme les investisseurs depuis 2005. Le second risque étant une instabilité de la devise ukrainienne, la grivne, qui a dégringolé sévèrement pendant la crise et connaît depuis quelques mois une accalmie. La métallurgie devant l'agriculturePrincipal secteur de l'économie, la métallurgie pèse un tiers de la bourse kievaine, devant l'agriculture, l'électricité, les machine-outil (autour de 10% chacun). Vient ensuite le secteur bancaire, qui a fondu de moitié à 7% après plusieurs nationalisations. Il y a un concensus pour estimer que le meilleur potentiel de croissance échoit au titres du secteur agro-alimentaire, suivi par la métallurgie et les machines-outil. Andreï Bespiatov ne voit pas de rétablissement prochain des valeurs bancaires, du moins « pas tant qu'on atteindra le rétablissement complet de l'économie ». L'index PFTS était en replis de 1,75% hier à la mi-journée.
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