... malgré le bon score de l'Ile de France

Dans l'Hexagone, seule l'Île-de-France parvient à tirer son épingle du jeu dans le classement des régions européennes les plus riches établi par Eurostat. En 2007, elle se plaçait au 6ème rang en matière de PIB par habitant (en parité de pouvoir d'achat), loin derrière le Grand Londres, le grand-duché de Luxembourg, mais aussi les régions de Bruxelles, de Hambourg ou de Prague. Avec son projet de Grand Paris, le chef de l'État se fixe l'ambitieux objectif d'élever la région au rang de métropole mondiale, à l'instar de Londres, New York ou Tokyo. Meilleure articulation de la capitale avec les ports du Havre et de Rouen, modernisation du réseau de transport, émergence de pôles de développement économique... Avec un investissement d'environ 35 milliards d'euros en vingt à trente ans, l'exécutif espère créer 800.000 emplois et entraîner dans le sillage de Paris les autres grandes villes hexagonales, comme Lyon ou Lille. À plus court terme, après une phase de ralentissement liée à la crise mondiale, l'économie francilienne a commencé, à la fin de l'année 2009, à retrouver des couleurs. Premier signal positif, le marché de l'immobilier, qui a cessé de se détériorer. Au troisième trimestre 2009, les ventes de logements neufs ont, par exemple, progressé de 62% par rapport à la même période de 2008, selon l'Insee. De même, l'activité hôtelière, très ralentie début 2009, a bénéficié en fin d'année d'un regain d'intérêt des touristes asiatiques pour la région francilienne. A. L.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.