tensions en afrique du sud après le meurtre d'un leader de l'extrême droite

Après le meurtre d'Eugène Terre'Blanche, le leader d'extrême droite sud-africain, l'ensemble de la classe politique appelle au calme. Seuls, les partisans du fondateur du mouvement de résistance afrikaner (AWB) ont d'abord crié vengeance, avant de revenir sur leurs propos prononcés « sous le coup de l'émotion », selon le porte-parole Piet Steyn. L'assassinat de l'homme à la barbe blanche, qui a incarné pendant plus de vingt ans la lutte pour la suprématie des Afrikaners, vient « réveiller de vieux spectres, commente le chercheur Emile Coetzee de l'Université de Johannesbourg. Les partisans de l'AWB vivent dans une peur permanente ». Mais leur influence a largement diminué depuis les années 1980. Reste que 16 ans après la chute du régime d'apartheid, la violence raciale reste latente. Plus de 2.000 fermiers blancs ont été tués depuis 1994. La réforme agraire est paralysée. Les tensions pourraient encore monter lors de la comparution ce mardi devant un tribunal des deux meurtriers présumés. Sophie Ribstein, à Johannesburg
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