Le groupe chimique Arkema préfère une architecture unique

« Nous avons testé le modèle Citrix, mais son adoption a été lente avant de diminuer à cause des besoins de mobilité de nos utilisateurs. Finalement, nous l'avons abandonné. Nous avions trop peu de terminaux légers pour amortir le surcoût d'exploitation », résume Jean-Marc Bertrand, le responsable de l'architecture des postes de travail et de la messagerie d'Arkema. Avec 10.500 PC dans le monde, le groupe chimique de Pierre-Bénite (Rhône) préfère s'en tenir à une architecture unique. Il migre à présent ses postes de travail fonctionnant avec le système d'exploitation Windows 2000 de Microsoft vers Windows 7, « avec une image unique, indépendante du matériel, pour éviter de gérer des installations par pays ». Des serveurs spécifiques automatisent les réponses à l'installation du système d'exploitation, pilotent la configuration des PC portables comme celle des machines de bureau, d'origine Dell.Reste à poursuivre l'installation en ajoutant les logiciels spécifiques aux métiers - des programmes d'analyses pour les laboratoires, par exemple. À ce stade, les outils de l'éditeur américain Numara enchaînent l'installation des packages nécessaires. Mais ce n'est pas tout. Parfois, Arkema peut utiliser une solution de virtualisation d'applications fournie par Novell. La logique de cette méthode est simple?: Arkema utilise une sorte de « bulle applicative » au lieu d'installer des programmes classiques sur le poste de travail. De cette manière, elle évite les modifications mal contrôlées du système d'exploitation Windows, notamment de ce qui s'appelle le registre. « L'intégrité du système est conservée », assure Jean-Marc Bertrand.Packaging virtualiséL'administration du parc micro profite-t-elle de ces nouvelles technologies?? « La virtualisation présente plusieurs intérêts, retient Jean-Marc Bertrand. On constate moins d'appels au support technique car l'installation d'un nouveau logiciel ne perturbe plus les programmes en place. » En pratique, la majeure partie du travail de packaging classique consiste à gérer les versions précédentes et à tester les procédures de mises à niveau. Or, tout ce travail n'est plus nécessaire avec le packaging virtualisé. Pour gagner en réactivité, Arkema a dû trouver une bonne homogénéité entre ses solutions d'administration de parc technique. « Au final, on déploie plus rapidement les applications, apprécie le responsable. Des packages virtuels peuvent même dialoguer entre eux. » Une disposition qui permet d'améliorer l'utilisation du progiciel de gestion SAP. Le meilleur des mondes en quelque sorte. O. B.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.