Les postes de travail gagnent en efficacité

Plus on le contrôle, moins il coûte cher?: le poste de travail informatique fait désormais l'objet de toutes les attentions. Sa mise en service doit être rapide et son fonctionnement sans raté, car l'outil devient essentiel à la productivité de groupe. Pourtant, chaque terminal (PC, tablette sans fil, smartphone, etc.) impose une préparation distincte. Comment délivrer les mêmes services partout, quel que soit l'ordinateur?? De nouvelles méthodes s'imposent aux responsables informatiques. Ils choisissent en fonction des usages, des besoins de mobilité des utilisateurs et des compétences de leurs équipes.Des exemples?? Le groupe chimique Arkema (13.800 salariés) migre actuellement une partie de ses 10.500 PC de Windows 2000 vers Windows 7. Il retient une image unique du poste de travail, une même souche multilingue étant déployée partout où l'entreprise est présente. L'agent de quai d'entrepôt de Mutual Logistics, lui, vérifie, les mains libres et sans papier, les commandes de surgelés de la grande distribution. Par ? 23 °C, il inspecte les marchandises à partir de bons électroniques affichés sur sa tablette sans fil. Chez Monoprix, les nouvelles applications sont centralisées et accessibles depuis l'intranet, via un navigateur Web. La configuration du PC s'en trouve simplifiée. Enfin, le courtier en crédit Meilleurtaux retient une boîte à outils et un tableau de bord de supervision du poste de travail. Il s'oriente vers la virtualisation et l'externalisation de la gestion administrative et technique de ses plates-formes.Préparation allégée« Il y a quelques années, on déployait le poste de travail à coups de techniciens. Pour être efficace, il fallait des équipes nombreuses. À présent, le démarrage du poste client s'effectue via le réseau, et la préparation de l'environnement de travail est automatique », observe Yves Tapia, practice manager de la société de services Sogeti dont l'offre Radium accélère le déploiement et les migrations de parcs PC.En fait, le déploiement du système d'exploitation et des applications n'est plus systématique. Parfois, il suffit de fournir un environnement de bureau familier à l'utilisateur. « Nos études démontrent qu'après l'étape client lourd [logiciels qui proposent des fonctionnalités complexes exécutables de manière autonome, Ndlr], de nombreuses entreprises cherchent une solution plus légère répondant à leurs besoins métiers, avec un impact économique favorable », note Yves Tapia. Chaque manager réfléchit aux solutions capables de rendre le service?: les approches VDI (« Virtual Desktop Infrastructure »), le client léger (Windows TSE, Citrix) et le modèle SaaS (logiciels achetés comme un service) côtoient maintenant le traditionnel client lourd. En pratique, la solution retenue est celle qui est la plus rentable pour un groupe d'utilisateurs. À l'exploitation de s'organiser ensuite, à moins qu'elle ne soit déléguée à un prestataire externe. Car, capables de déployer 3.000 postes en trois clics, les technologies de virtualisation du poste de travail sont aussi très prisées par les sociétés d'infogérance. Olivier Bouzereau
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