un CDD à hauts risques

Depuis son arrivée à France Télécome;lécom le 1er septembre dernier, Stéphane Richard, le successeur désigné du PDG Didier Lombard, est d'une très grande discrétion. Sa nomination hier en pleine tempête à la tête d'Orange France le propulse sans doute plus tôt qu'il ne l'avait souhaité sur le devant de la scène. Initialement programmé pour prendre la tête de l'opérateur télécoms au printemps 2011, Stéphane Richard, qui dirigeait jusqu'en juin dernier le cabinet de Christine Lagarde au ministère de l'Économie, devait d'abord être chargé de l'international, histoire d'entrer en douceur dans le groupe. Mais la crise des suicides en a décidé autrement. Stéphane Richard aurait proposé, dès le début de la semaine dernière, à Didier Lombard ce chassé-croisé avec Louis-Pierre Wenes. « Dès lors qu'il devra assumer pour l'avenir les décisions qui sortiront du chantier social ouvert par cette crise, il était naturel qu'il y participe », explique un proche. Mais l'homme de 48 ans se met aussi en danger. S'il échoue dans ce dossier piégé qu'est devenu le social en France, et c'est le scénario de la succession qui pourrait être compromis. Stéphane Richard a pour lui d'avoir été confronté, chez Veolia Transports, qu'il a dirigé pendant quatre ans, à la gestion sociale d'un groupe de 80.000 salariés avec des syndicats forts. Mais en juin dernier, il se disait convaincu que France Télécome;lécom avait « réussi sa révolution culturelle » en devenant une entreprise concurrentielle dont « l'originalit頻 était la présence de fonctionnaires. Une appréciation qu'il doit avoir nuancée depuis. J.-B. J.stéphane richardSuccesseur désigné de l'actuel PDG
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