infrastructureL'Afrique du Sud a lourdement investi dans les...

L'Afrique du Sud a lourdement investi dans les transports pour la Coupe du monde de footballLa création de lignes de bus est une petite révolution dans ce pays longtemps dépourvu de transports publics.Il y a une semaine, deux bus du nouveau réseau de transport public à Johannesburg ont été visés par des tirs. Bilan : un mort et huit blessés. En mars et en septembre derniers, trois personnes avaient déjà été touchés lors d'attaques similaires à Soweto. Les nouveaux autocars, les rea vaya, mis en place pour le mondial, circulent depuis la fin août 2009. Mais ils ont dû être au départ escortés par la police. Les chauffeurs de mini-taxis collectifs ne veulent pas perdre leur quasi-monopole. Ils ont menacé plusieurs fois de recourir à la violence. Les nouvelles lignes de bus constituent ainsi une révolution dans le pays, où le régime d'apartheid avait négligé les transports publics pour maintenir les populations noires loin des centre-villes.Le gouvernement sud-africain a ainsi dépensé 1,9 milliard d'euros pour améliorer ses infrastrutures durant le Mondial. Partout, sur les autoroutes, autour des stades et dans les aéroports, les ouvriers s'activent pour terminer les grands travaux. Le Gautrain, le train express régional construit entre Johannesbourg et Prétoria par Bouygues et la RATP, sera inauguré trois jours avant le coup d'envoi de la compétition. À Durban, au bord de l'océan indien, les premiers avions ont pu décoller il y a quelques jours depuis le nouvel aéroport King Shaka. Mise en garde Pour rallier les neuf villes-hôtes de la compétition, dans un pays grand comme trois fois l'Allemagne, beaucoup de supporters vont emprunter l'avion. Mais les vols sont souvent complets ou très chers. Faute de réel réseau ferroviaire, de nombreux visiteurs devront donc voyager en voiture. Mais là aussi, prudence. L'Afrique du Sud compte parmi les routes les plus meurtrières du monde avec 45 morts par jour sur le réseau. Plusieurs ambassades occidentales mettent donc en garde leurs ressortissants contre les dangers de circuler dans le pays.Sophie Ribstein, à Johannesburg
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