Tokyo est terrifié par un scénario à la grecque

Ces dernières semaines, Naoto Kan établissait un parallèle entre les deux pays. Leur dette publique est lourde, mais au Japon elle est détenue en quasi-totalité par les résidents. « La Grèce a un déficit de ses comptes courants équivalant de 10 % à 15% de son PIB. Le Japon a un excédent courant. Parler de réformer les finances publiques du Japon par rapport à la Grèce n'a aucun sens », tempère Kyohei Morita, chez Barclays. Mais un haut fonctionnaire de la Banque du Japon prévient : «?Notre dette est aux mains des Japonais. Mais elle représente la totalité de l'épargne des ménages. Si nous devons aller demain sur les marchés internationaux, qui nous prêtera, avec un bilan pareil ? » R. A.
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