Aviva France mise sur la croissance des partenariats

uranceÀ l'origine, le partenariat avec l'association d'épargnants Afer créée en 1976 « était expérimental », rappelle Jean-Pierre Menanteau, PDG d'Aviva France. Il représente aujourd'hui plus de la moitié de l'activité de la compagnie en assurance-vie réalisée par plusieurs réseaux de distribution (agents, courtiers, direct). Et une croissance de la collecte sur le contrat Afer de plus de 20 % est attendue en 2009. À cet accord est venu s'ajouter, il y a cinq ans, celui avec le Crédit du Nord. Au total, le chiffre d'affaires d'Aviva France en assurance-vie (4,8 milliards d'euros en 2008) est réalisé aux trois quarts par des partenariats.En revanche, en assurance dommages (1,1 milliard d'euros en 2008), les partenariats, notamment avec des constructeurs auto (Mercedes, Ford et Mazda), ne représentent que 4 % de l'activité, en raison du poids du réseau d'agents généraux qui génère 80 % du chiffre d'affaires. « Répondre à l'appel d'offres en assurance dommages de La Banque Postale fin 2008 nous a permis de nous rendre compte de nos compétences dans le domaine des partenariats », raconte le PDG. Et même si Aviva ne l'a pas emporté, la mise en évidence de ce savoir-faire a conduit en 2009 à la création d'une direction des partenariats. « Depuis le mois de septembre dernier, nous avons mis en place un processus de repérage systématique des partenaires potentiels et des solutions que nous pourrions leur proposer, car nous voulons avoir une vraie stratégie en marque blanche », précise Jean-Pierre Menanteau. La vente additionnelle de produits de prévoyance est aussi en préparation pour les partenariats existants.modèle paneuropéenLe poids des partenariats ajouté à un taux d'automatisation élevé des services de gestion permet à Aviva d'afficher un ratio de frais totaux rapporté aux encours moyens de 0,7 % à comparer avec celui de ses concurrents Allianz (1,5 %), Generali (1,3 %) ou Axa (1,1 %). « Et nous pouvons aller encore plus loin grâce à la mutualisation des budgets avec l'Europe », affirme Jean-Luc François, directeur général délégué finances et risques d'Aviva France. Le projet du groupe, qui consiste à passer d'un modèle fédéral basé sur l'assurance-vie à un modèle paneuropéen intégré, devrait permettre à la filiale française (22 % de l'activité du groupe) de réduire encore ses coûts. « L'idée est de réduire le nombre de produits et d'appliquer une logique industrielle », résume Aymeric Oudin, secrétaire général d'Aviva France. Un holding européen a ainsi été créé à Dublin le 22 octobre auquel toutes les filiales Aviva du Vieux Continent seront rattachées. Ce holding doit aussi accueillir des moyens partagés (informatiques, financiers) et servir de tête de pont pour la création de futures succursales. S. S.
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