Une négociation trop complexe

Les délicates négociations sur le climat sous l'égide de l'ONU se sont-elles engagées sur de bonnes bases ? Certains économistes répondent non. « Demander aux pays de négocier leurs objectifs de réduction des émissions de CO2, c'est leur demander de se partager un gâteau. À ce jeu, des nations comme la Chine ou l'Inde craignent d'avoir les restes face aux occidentaux qui ont d'emblée fixé leurs objectifs », expliquait récemment Jean-Charles Hourcade, directeur du Centre international de recherche sur l'environnement et le développement. La priorité de nombreux pays, particulièrement la Chine, « c'est la sécurité énergétique », explique-t-il, et « il aurait mieux valu partir de l࠻. De son côté, Jean Tirole, président de l'École de l'économie de Toulouse, juge que « la négociation est devenue beaucoup trop complexe ». Selon lui, mieux vaudrait recentrer les discussions sur la création d'un marché mondial du carbone, seul capable de donner un prix unique aux émissions. L. C.
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