Le père de la

Il restera comme « l'un des présidents de l'Assemblée nationale parmi les plus brillants et les plus respectés ». Comme François Fillon, de nombreux hommes politiques ont rendu hommage à celui qui fut le troisième personnage de l'État entre 1993 et 1997. Deux ans d'une délicate présidence sous la cohabitation, suivis de deux autres années sous le gouvernement Juppé, des grèves de 1995 à la dissolution ratée de 1997. Une dissolution à laquelle il s'oppose d'ailleurs franchement. Du haut du perchoir, Philippe Séguin mène les débats à l'aune de son caractère, ombrageux et passionné, toujours soucieux de faire respecter le travail parlementaire. Surtout, il initie une profonde réforme du fonctionnement de l'Assemblée nationale, avec l'instauration de la session unique, entérinée par la loi constitutionnelle du 4 août 1995. Désormais, les députés siègent pendant neuf mois, d'octobre à fin juin, à raison de trois jours par semaine, du mardi après-midi au jeudi soir. Les séances de questions au gouvernement passent à deux par semaine (mardi et mercredi), tandis que l'Assemblée peut alors décider de son ordre du jour une fois par mois. Défendant sa réforme, Philippe Séguin évoque alors un meilleur « contrôle » du gouvernement. « Il ne s'agit pas d'étendre les prérogatives du Parlement, mais de lui donner les moyens d'assumer celles qui lui sont reconnues », assure-t-il à l'époque. L'homme connaît par c?ur les arcanes du Palais-Bourbon : il a été élu en 1978 député RPR des Vosges. Réélu en juin 1997, il renonce à se représenter en 2002. nl'assemblée nationale
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