C'est avec une « immense tristesse » que le président de Fim...

C'est avec une « immense tristesse » que le président de Fimalac a appris le décès de Philippe Séguin. Pour Marc Ladreit de Lacharrière, le président de la Cour des comptes « comptait parmi ses meilleurs amis ». Les deux hommes s'étaient en effet connus à l'ENA, au sein de la promotion Robespierre (janvier 1968-mai 1970), et « ne [s'étaient] jamais quittés depuis ». « Le fait que nous étions tous deux orphelins avait contribué à renforcer nos liens », raconte-t-il. « Philippe n'était pas un homme de droite au sens libéral, comme peut l'être Alain Madelin, et pas un homme de gauche dans la mesure où il était peu enclin à favoriser l'assistanat », poursuit l'homme d'affaires, qui préfère décrire son ami comme un gaulliste de gauche et avant tout comme un homme d'État « qui avait notamment la passion de tout ce qui pouvait faire briller le drapeau Français dans le monde ». Philippe Séguin, ombrageux ? Politiquement, « il se comportait comme un homme de gauche avec les gens de droite et comme un homme de droite avec les gens de gauche », juge M. de Lacharrière. Cet homme, « dont la carrière fut entièrement dévouée à l'État », avait cependant « une grande admiration pour les créateurs d'entreprise », ajoute-t-il. témoignageFondateur et PDG du groupe de services financiers Fimalac.marc ladreitde lacharrière
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