Au Portugal, la rigueur rejetée

Pour 2010, le gouvernement de José Socrates s'était fixé pour objectif de réduire son déficit à 8,3 % du PIB (contre 9,3 % en 2009). Patatras. Le Parlement a rejeté, vendredi, le plan d'austérité gouvernemental, votant même à la place un texte permettant au pays d'emprunter davantage (dans un pays où la dette atteint 77 % du PIB). L'équipe au pouvoir avait concocté un plan équilibré : augmentation des recettes via une taxe sur les bonus bancaires et des privatisations ; économies budgétaires en contenant les hausses de salaires des fonctionnaires sous l'inflation ; relance de la croissance grâce à une prime à la casse pour les voitures et des investissements dans les infrastructures ? un nouvel aéroport à Lisbonne et le train à grande vitesse Lisbonne-Madrid et Lisbonne-Vigo.
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