Confiant, Wedia vise une croissance à deux chiffres pour 2011

Début janvier 2011, Wedia, spécialiste de la centralisation et de l'homogénéisation de la communication des sociétés, a pris le contrôle de Wokup, société proposant une offre complète de logiciels et services pour le mobile. Cette acquisition a permis à la PME basée à Paris de devenir l'un des rares acteurs mondiaux du secteur à pouvoir proposer une offre « triple play » (papier-web-mobile). Elle illustre également un des principes qui président à la croissance de cette entreprise de 70 personnes : si la technologie s'acquiert assez rapidement, c'est beaucoup plus compliqué pour la notoriété... sauf à racheter l'un des leaders de l'activité.Ce principe, la société fondée en 2001 par Nicolas Boutet, l'a appliqué dès sa première acquisition en 2003 lors du rachat de Datox, l'une des références françaises de l'époque dans le domaine des systèmes éditoriaux pour publications papier. La même démarche a déterminé sa recherche d'acquisition quand, en 2005, l'entreprise débutait sa diversification dans le Web. Le choix s'est porté sur Noheto, éditeur de logiciels de gestion de contenu pour les sites en ligne. Finalisée en 2007, la fusion a alors donné naissance au premier éditeur français de solutions de publication bi-média. Depuis lors, Wedia propose aux sociétés grands comptes et aux PME des outils pour gérer, décliner et valoriser leur communication tant sur support papier (catalogues, affiches, brochures, etc.) que sur supports numériques (sites Web, newsletters, etc). Les différentes offres sont proposées sous forme de licence ou en mode SaaS (abonnement + paiement à l'acte) selon la taille de l'entreprise, ses besoins ou sa volonté de personnalisation, voire de sécurisation des données. Offre « triple play »Pour proposer une plate-forme fusionnant tous les vecteurs de la diffusion d'information, il manquait cependant à Wedia une corde à son arc : le mobile. Avec Wokup, spécialiste des applications tant sur iPhone que sur Androïd, Blackberry, etc, c'est chose faite. Disposant dorénavant d'une offre « triple play » unique en Europe, la société, introduite sur Alternext en juillet 2010 pour accroître sa notoriété et accompagner ses acquisitions, s'est mise en position de pouvoir répondre à tous les appels d'offres, quelle que soit la déclinaison demandée.Si Nicolas Boutet planche déjà sur une offre pour les tablettes, le prochain relais de croissance sera une ouverture à l'international. Pour ce faire, la société dont les 7,5 millions d'euros de chiffres d'affaires prévus pour 2010 seront intégralement effectués en France, compte exploiter la renommée de son service d'impression pour navigateur internet : « Joliprint » (voir encadré). En outre, il n'exclut pas la possibilité d'effectuer de nouvelles acquisitions afin de développer sa clientèle internationale ou d'acquérir de nouvelles compétences. Pour autant, s'étant donné la contrainte de rester profitable (au premier semestre 2010 le bénéfice net était de 94.000 euros), le PDG reste prudent et n'inclut pas ses projets dans sa prévision de chiffre d'affaires 2011 dont la croissance est prévue à deux chiffres.
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