La France tentée par le nucléaire low-cost

Après l'échec de son réacteur ultrasophistiqué aux Émirats arabes unis, au profit du projet plus simple d'un groupe coréen, la filière française du nucléaire - Areva, EDF, GDF Suez - est obligée de se poser la question du nucléaire low-cost, comme devrait encore le montrer la conférence internationale qui réunira lundi et mardi, à Paris, soixante-cinq pays. Cette rencontre a pour objet de les aider à acquérir l'énergie nucléaire civile, tout en les détournant du militaire. La filière nucléaire française est positionnée sur les plus hauts standards de sécurité. Mais « l'EPR a le défaut du gigantisme », pointe le député (PS) Christian Bataille, auteur de plusieurs rapports. « En Europe, on ne pourrait pas construire un réacteur coréen tel qu'il a été vendu » à Abou Dhabi, répond Anne Lauvergeon, présidente d'Areva. « Le nucléaire doit garantir la sûreté, c'est une condition absolue », abonde Henri Proglio, PDG d'EDF.
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