IndeLa Nano de Tata Motors a enfin son usineExpulsé du Benga...

La Nano de Tata Motors a enfin son usineExpulsé du Bengale en 2008, le groupe automobile indien inaugure une nouveau site dde montage pour la voiture la moins chère du monde.Dix-huit mois après avoir dû abandonner en catastrophe son usine en construction près de Calcutta, dans le Bengale occidental, le groupe automobile indien Tata Motors vient d'inaugurer sa nouvelle usine consacrée au montage de la Nano, la voiture la moins chère du monde. Une installation réalisée à Sanand, dans l'État du Gujarat, à l'ouest du pays.Un peu plus d'un an après le lancement commercial de la Nano, vendue à partir de 1.700 euros hors taxes, cette petite voiture censée donner accès à l'automobile aux masses des pays émergents va enfin pouvoir passer à la vitesse de croisière. Jusqu'ici, une autre usine de Tata Motors, dans le nord de l'Inde, assurait à titre provisoire la fabrication des véhicules. Mais les 100.000 exemplaires commandés au printemps 2009 n'ont pas encore été tous fabriqués.Le programme de la Nano a pris un énorme retard à l'automne 2008, quand les paysans expropriés pour la construction de l'usine du Bengale se sont révoltés. Leurs manifestations violentes ont contraint le groupe automobile à abandonner son projet, alors que la construction de l'usine avait déjà commencé. Il aura donc fallu un an et demi pour édifier une autre usine à partir de zéro.Très ambitieuxLe groupe Tata a vu grand pour son installation de Sanand qui dispose de 450 hectares pour l'usine Tata proprement dite et celles de plus de 40 sous-traitants. La capacité de l'usine va monter progressivement à 250.000 véhicules par an, avec une extension ultérieure à 350.000. Car les ambitions du groupe sont immenses. Non seulement il veut permettre aux classes indiennes émergentes de passer de leurs habituels deux roues à une véritable automobile, mais il vise aussi les autres grands marchés des pays en développement. Et Tata Motors prévoit de vendre une version améliorée de la Nano en Europe d'ici deux ans environ.Patrick de Jacquelot, à New Delh
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