Rothschild & Cie Gestion ouvre une succursale en Suisse

« Le développement international est l'un de nos axes de développement », avait indiqué, fin 2009, Jean-Louis Laurens, associé gérant de Rothschild & Cie Gestion. Il vient de passer à l'acte. En effet, la société de gestion de Rothschild & Cie a annoncé ce mercredi l'ouverture d'une succursale à Zurich. C'est la première fois qu'elle le fait sous la marque Rothschild & Cie Gestion, car elle est présente en Belgique sous l'identité Rothschild Patrimoine. Le bureau suisse, logé à la même adresse que la banque privée, est dirigé par Konstantin Nikiteas, directeur Europe du Nord chez Rothschild & Cie Gestion depuis mars dernier. Assisté d'une personne dédiée aux services clients, il prend en charge la stratégie de développement commercial et la distribution des fonds maison et coordonnera également, en liaison avec Paris, le déploiement commercial en Allemagne et en Autriche.La société de gestion vise les clients institutionnels (sélectionneurs de fonds, banques privées, caisses de retraites, plates-formes...) en direct ou à travers des mandats de gestion. Pour les démarcher, elle a fait agréer huit fonds par l'autorité fédérale de surveillance des marchés financiers suisse (FINMA). Les clients ont accès à trois fonds actions, trois obligataires et deux diversifiés. « Ce sont quelques produits phares de notre gamme reposant sur une gestion de conviction », indique Jean-Louis Laurens. Tous ces fonds sont de droit français, l'amélioration des processus de souscriptions-rachats ne nécessitant pas la création d'une gamme de droit luxembourgeois.Moyen-Orient et Asie aussiOutre la Suisse, le Benelux et l'Espagne traités depuis Paris, Rothschild & Cie Gestion envisage aussi d'avoir une présence, éventuellement physique, en Italie et en Scandinavie dès l'an prochain. Ce développement à l'international ne concerne pas uniquement l'Europe. Ainsi, le Moyen-Orient, et à terme l'Asie, sont aussi visés. Mais pour ces zones, Rothschild & Cie Gestion préfère passer dans un premier temps par des consultants internationaux en répondant à des appels d'offres pour des investisseurs institutionnels.Comme autres axes de développement, la société, qui gère 14 milliards d'euros, souhaite compléter sa gamme de fonds sur les émergents et se renforcer en multigestion alternative. Dans ce cas, une acquisition n'est pas exclue. Thierry Serrouy
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