L'activité grands risques en France d'Allianz réorganisée

La coupe du monde de football est l'occasion pour l'assureur Allianz de revendiquer sa place de numéro un mondial en terme de capacités d'assurance sur le segment du risque spatial. De ce fait, il a été choisi pour assurer « deux projets satellitaires » de retransmission des matchs d'un budget total de 400 millions de dollars. « La France supervise un certains nombre de lignes techniques pour le groupe comme l'assurance spatiale », explique Thierry van Santen, directeur d'Allianz Global Corporate & Specialty en France. Depuis octobre 2009, le groupe Allianz a réorganisé son activité d'assurance des grands risques en créant une filiale dédiée au niveau mondial baptisée Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS). Dans l'Hexagone, l'assureur vient de renforcer les équipes de sa branche marine et de créer trois unités spécialisées. Au total, AGCS France a réalisé 716,7 millions d'euros en 2009 et détient 20 % du marché national de l'assurance des grands risques. « 85 % des entreprises du CAC 40 sont clientes », précise Thierry van Santen. Sur les sept métiers pratiqués dans l'Hexagone, l'assurance dommages aux biens représente 248 millions d'euros devant la responsabilité civile (181 millions), la branche marine (119 millions) et les risques techniques (84 millions). « La politique de souscription est définie au niveau mondial », explique le directeur général France, ajoutant toutefois qu'AGCS est « un assureur qui propose du sur-mesure et pas des packages ». Après une croissance des primes de 33 % en 2009 à 3,8 milliards d'euros pour AGCS dans le monde, l'année 2010 s'annonce plutôt bien avec 13 % de croissance des primes au premier trimestre à 1,1 milliard. Et malgré la série de catastrophes naturelles qui a marqué le début d'année (notamment au Chili, en Grande-Bretagne), « le résultat technique des portefeuilles reste équilibré », précise Thierry van Santen. Avec un ratio combiné (les sinistres et les charges rapporté aux primes) à 87,2 % l'an dernier, soit très inférieur à 100 %, la compagnie affiche une marge technique confortable. Même s'il est prévisible qu'elle va se réduire en raison de la reprise de la sinistralité en assurance dommages, elle devrait, selon AGCS, rester bénéficiaire en 2010. Séverine Sollie
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