La réforme du FICP est en train d'aboutir

En attendant la mise en place du fichier positif, le seul outil permettant de limiter l'empilement des crédits reste le Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers. A partir de mai 2011, les banques et les établissements de crédits spécialisés devront obligatoirement consulter le FICP - un fichier dit «négatif» car il recense uniquement les ménages qui ont eu des incidents de paiements ou qui ont déposé un dossier de surendettement à la Banque de France - avant d'accorder un crédit. Si l'instrument reste imparfait pour prévenir le surendettement, l'efficacité du FICP a été renforcée. En 2009, Christine Lagarde s'était engagée à en faire un outil géré en temps réel. Jusque là l'actualisation était au mieux mensuelle et se faisait au moyen de CD-Rom de données échangés entre la Banque de France et les banques. L'énorme chantier informatique, tant du côté des banques que de celui de la Banque de France commence à aboutir depuis le début de l'été. « Depuis le mois de juin, nous envoyons nos demandes de fichage à la banque de France et une journée plus tard, celui-ci est effectif », indique une banque. Ce n'est visiblement pas le cas partout. Ailleurs, on reconnaît viser une actualisation à J+4. « Les termes du décret ne sont pas fixés, mais l'objectif d'actualisation à J+1 paraît très ambitieux », explique un banquier. Dans l'autre sens, le FICP « mouline » pendant la nuit et le matin les inscriptions ou les radiations au FICP entrées la veille sont consultables par la plupart des banques, même si, comme le reconnaît un spécialiste du sujet, « tout le monde ne va pas à la même vitesse ». S. R.
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