Google étend son empire à la télévision

Eric Schmidt a choisi l'IFA, le prestigieux salon électronique de Berlin, pour confirmer l'arrivée de Google dans la télévision. Dès cet automne, Google TV, le système d'exploitation du moteur de recherche, sera présent sur les écrans aux Etats-Unis et, l'année prochaine, dans le reste du monde. Le télespectateur pourra donc naviguer librement et gratuitement sur le Web et accèder à toute une série de programmes. Google prévoit d'annoncer bientôt des partenariats en ce sens. Du côté des fabricants, le moteur de recherche a déjà conclu des partenariats avec Logitech et Sony. En revanche, «il est plutôt improbable que nous allions nous mêmes dans la production de contenus». Récemment, la presse américaine a rapporté des néogociations en cours de Google avec les studios de Hollywood afin de proposer leurs programmes en vidéo à la demande. Le service existe déjà aux Etats-Unis sur Internet, mais en version test, et il ne compte pas encore de grandes majors du cinéma. milliards de téléspectateursComme avec Androïd dans le mobile, le moteur de recherche espère, avec Google TV, prendre place sur des plates-formes autres que le PC, et lorgne notamment les 4 milliards de télespectateurs aux Etats-Unis, les 70 milliards de dollars de recettes publicitaires et les nombreuses heures passées chaque jour devant le petit écran. D'ores et déjà, le site de partage de vidéos YouTube est «en train de devenir profitable», Toujours dans cette quête de nouveaux supports, Eric Schmidt a annoncé de futurs partenariats avec des fabricants de tablettes électroniques, sur lesquelles seraient mises en avant la prochaine version de son navigateur Internet, Chrome, qui doit être lancée bientôt. Dans l'esprit de Google, le navigateur Internet est la future pierre angulaire des systèmes d'exploitation. Avec Chrome, Google tente d'entrer en concurrence avec Windows, le système d'exploitation de Microsoft. Très attaqué en Allemagne, le patron de Google a quand même dû se justifier sur son logiciel de cartographie Google Street View. Eric Schmidt a jugé «sain» le débat sur les dangers d'Internet et accepte «tout à fait» que son groupe reste «sous surveillance». Lancé en 2007, Google Street View fait l'objet d'une enquête préliminaire en Allemagne, dans la mesure où les voitures qui photographiaient les vues panoramiques en trois dimensions des rues, captaient également les données de certains ordinateurs. Selon le «Wall Street Journal», le département américain de la Justice enquête aussi sur le rachat d'ITA Software, spécialisé dans les bases de données sur le transport aérien et le tourisme. Il veut vérifier que les concurrents de Google continuent d'avoir accès aux données sans discrimination. Sandrine C
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