Microsoft renouvelle son partenariat avec l'Inria

formatiqueC'est reparti pour quatre ans. Microsoft et l'Institut national de la recherche en informatique et automatique (Inria) ont profité de la venue mardi à Paris de Steve Ballmer, PDG du groupe américain, pour formaliser l'extension de leur partenariat de recherche. Un premier accord en 2005 s'était concrétisé début 2007 par l'ouverture d'un centre de recherche commun Inria-Microsoft Research à Orsay, au sud de Paris, qui emploie aujourd'hui 37 chercheurs du secteur public (Inria-CNRS-ENS) et 14 chercheurs de Microsoft.Les deux partenaires vont approfondir leurs axes de recherche : la sécurité et la fiabilité du logiciel, ainsi que les interactions entre l'informatique et les autres sciences. « L'enjeu de la recherche informatique est de créer de nouveaux outils permettant de gérer et d'analyser des données scientifiques toujours plus nombreuses et complexes », souligne Michel Cosnard, président de l'Inria. Il note avec satisfaction que trois thèses de doctorat, une vingtaine d'articles dans des revues scientifiques et sept logiciels sont sortis du centre Inria-Microsoft. L'Inria va poursuivre cette politique de rapprochement avec des grands noms de l'informatique : « Nous finalisons des accords de partenariat avec deux groupes français dans les domaines porteurs du calcul de haute performance et de la réalité virtuelle », se réjouit Michel Cosnard.changement d'attitudeCe partenariat est aussi intéressant pour Microsoft, qui veut montrer son changement d'attitude vis-à-vis du monde du logiciel libre. En effet, toutes les applications issues du laboratoire commun sont en usage libre. Mardi soir, Steve Ballmer a réalisé l'utilité des travaux menés en France. Un chercheur de l'Inria lui expliquait le fonctionnement de son logiciel de classement de données complexes. Steve Ballmer connaissait déjà l'outil, sans en savoir l'origine : ce logiciel novateur est déjà intégré au nouveau moteur de recherche Bing, développé par le groupe américain, a-t-il révélé au chercheur ? un peu déstabilisé. Chez Microsoft, rien ne se perd? Laurent Pericone
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