Un placement multi-usage

urance-vieVous êtes conscient que votre niveau de vie va baisser à la retraite. Et vous cherchez à épargner pour compenser ce manque. Les livrets ne rapportent plus grand-chose, les comptes titres sont risqués et vous ne souhaitez pas souscrire un produit retraite trop contraignant?Dans ce cas, ouvrez sans tarder un contrat d'assurance-vie multisupport. « Ce placement financier est un produit tellement flexible qu'il permet de bâtir une stratégie retraite sur mesure », affirme Christophe Chaillet, responsable de l'ingénierie patrimoniale à HSBC France clients Premier. Il s'agit d'une enveloppe fiscale, qui bénéficie d'un système de taxation clément, et que vous pouvez souscrire à tout âge. Vous épargnez librement et à votre rythme, en plaçant et retirant les sommes comme vous le souhaitez. Selon les contrats, les supports financiers sont plus ou moins nombreux. Mais toutes les assurances-vie vous permettent de mettre votre épargne à l'abri sur un fonds en euros, sans aucun risque en capital (lire pages 10 et 12). Et vous ouvrent l'accès à toutes les classes d'actifs (actions, obligations, monétaire) et aux divers marchés financiers (France, Europe, États-Unis, pays émergents).Si vous avez moins de 35 ans, vous aurez intérêt à opter pour des supports très dynamiques, qui vous permettront de valoriser plus rapidement votre épargne. Et ainsi, de vous retrouver à la tête d'un capital important au moment de la retraite. Si vous êtes plus âgé, à moins de cinq ans de la retraite, privilégiez une allocation d'actifs qui laisse une large part au fonds en euros, et souscrivez une moindre proportion de fonds actions.choix de rachatsAprès cette phase d'épargne, vous pourrez disposer du capital comme bon vous semble. « Durant sa période de retraite, le titulaire du contrat peut choisir entre des rachats ponctuels et des rachats partiels programmés, voire opter pour un mélange des deux », précise Olivier Turbé, responsable marketing épargne moyen long terme chez LCL. Les retraits avant le huitième anniversaire du contrat sont autorisés, mais subissent une taxation plus forte. Dans les quatre premières années après l'ouverture du contrat, le taux d'imposition forfaitaire des plus-values est de 35 %, il passe à 15 % pour un retrait entre quatre et huit ans, puis à 7,5 % après cette période. Autre choix laissé à l'épargnant : intégrer ces plus-values à ses revenus et payer 12,1 % de prélèvements sociaux. Enfin, avec les contrats d'assurance-vie : « Si l'intégralité du capital n'a pas été utilisée pour financer la retraite, l'assurance-vie permet de laisser un capital à ses proches », ajoute Olivier Turbé. Le tout avec une fiscalité douce. M. P.
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