Les risques d'un fort effet de levier

Depuis l'arrivée des CFD (contrats pour la différence) en 2007 et la démocratisation du Forex (marché des changes), l'univers des investisseurs particuliers français a été chamboulé. Ce déferlement s'est accompagné, par l'entremise d'Internet, de l'apparition d'une foule d'intermédiaires financiers nouveaux, dont un certain nombre sans passé financier solide et logés dans des paradis fiscaux, plus ou moins exotiques. Face à ce développement, l'Autorité des marchés financiers (AMF) et le Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissement (Cecei) ont jugé bon d'appeler les épargnants à la vigilance pour « prévenir, plutôt que guérir », comme le précisait dans « La Tribune » du 15 mai Thierry Francq, secrétaire général de l'AMF. « Il nous a semblé que l'importance des campagnes publicitaires portant sur les CFD et les opérations de change au comptant à fort effet de levier [Ndlr, Forex] pouvaient dépasser la cible raisonnable qu'il convient de viser pour ce type de produits. Nous ne disons pas qu'un CFD est illégal, mais qu'il s'adresse à des investisseurs aguerris », renchérissait-il. Les régulateurs souhaitaient ainsi attirer l'attention sur les risques liés au très fort effet de levier proposés par certains intermédiaires (jusqu'à 500 fois), alors que Philippe Lhermie (lire ci-contre) recommande 5 fois au maximum.
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