Pour Diagnostic Medical Systems (DMS), l'année 2009 a été celle des grands changements. Le leader français du développement, de la conception et de la fabrication de systèmes d'imagerie dédiés à la radiologie et à l'ostéodensitométrie (mesure de la densité des os par ultrasons) a affiché l'année dernière un chiffre d'affaires de 15,7 millions d'euros en net repli par rapport à 2008 (19,8 millions d'euros). Après la révocation du fondateur, Antoine Rabaste, la nouvelle équipe de management menée par Jean-Paul Ansel a engagé un vaste plan de réorganisation de la société fondée en 1993 à Montpellier (Hérault), qui compte aujourd'hui près de 90 collaborateurs avec deux sites d'exploitation (Nîmes et Pérols). Objectif : réaliser plus de 3 millions d'euros d'économies par an et réduire de 25 % des effectifs du groupe. Une cure sévère qui a commencé à produire des résultats. En 2010, le redressement de DMS, coté sur Nyse-Euronext Paris depuis 1998, est amorcé avec un chiffre d'affaires de 11,3 millions d'euros pour les neuf premiers mois de 2010 (à fin septembre), en progression de 24 % (en dépit de la chute de 17 % des facturations qui s'était poursuivie au premier trimestre). Partenariats à l'étudeLa relance est passée par deux axes majeurs. D'une part, la simplification de la gamme de systèmes d'imagerie avec standardisation du catalogue de système de radiologie, et simplification de la gamme d'ostéodensitomètres de 7 à 3 systèmes. D'autre part, la concentration des efforts commerciaux sur le lancement en octobre de deux nouveaux produits phares : la première table universelle de radiologie Platinum et l'ostéodensitomètre Stratos DR. « Nous misons beaucoup sur l'innovation avec 20 millions d'euros investis en R&D depuis la création du groupe et 15 personnes dédiées », souligne le PDG. Par ailleurs, DMS vient, en quelques mois, de renforcer de 5,1 millions d'euros ses fonds propres, avec notamment une augmentation de capital qui lui a permis de lever 4,1 millions d'euros. « Cela va nous permettre d'accompagner la montée en puissance de ces nouveaux produits », précise Jean-Paul Ansel. Le PDG réfléchit aussi à de nouveaux relais de croissance, notamment la diversification sur des secteurs d'activités connexes autour de la femme (nutrition, santé, parapharmarcie, bien-être, beauté) en tirant parti du savoir-faire technologique historique de DMS et du réseau international constitué de distributeurs. « Nous étudions différents types d'opportunités : partenariats, alliance commerciale via une coentreprise, croissance externe », indique Jean-Paul Ansel. Des développements sont également possibles dans la mammographie.

latribune.fr

08 Déc 2010, 17:11

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