WestLB est contraint de quitter la France

WestLB tire un trait sur la France. La banque allemande va fermer son bureau parisien à la fin du mois et quitter définitivement l'Hexagone. Une décision qui rentre dans le cadre de son plan de restructuration décidé avec la Commission européene à la suite de son sauvetage pendant la crise.WestLB comptait deux grandes activités à Paris. La première consistait à des financements d'entreprises, d'acquisition ou d'export et la seconde de la banque privée et de la gestion d'actifs avec la Banque d'Orsay. Dotée d'une centaine de salariés, cette dernière, rachetée en 1995, vient d'être vendu à Oddo & Cie.Chez WestLB, les effectifs ont fondu ces dernières années. D'une cinquantaine de personnes avant la crise, la banque comptait à Paris 25 personnes il y a un an contre seulement une dizaine aujourd'hui. Ces salariés parisiens ont quitté la banque dans le cadre d'un plan de départs ou ont été reclassé au sein du groupe, en Allemagne ou à Londres. L'enseigne met ainsi fin à une présence de cinquante années depuis la création en 1960 de la banque Franco-allemande. En 1970, elle est rachetée par WestLB qui reprend également vingt ans plus tard le bureau parisien de Standard Chartered Bank.RecentrageLa fermeture du bureau français avait été décidé l'an passé par le groupe et la Commission européenne dans le cadre du plan de restructuration de WestLB. La banque régionale allemande s'est engagé à se recentrer sur ces métiers historiques que sont les financements d'entreprises, d'acquisition, d'énergie ou export. Elle doit aussi réduire fortement la taille de son bilan et trouver un nouvel actionnaire avant la fin 2011. Enfin, WestLB a dû fermer des bureaux étrangers en Europe de l'Est, comme en Pologne ou en Hongrie. L'établissement a également fermé des sites en Allemagne et s'est recentré sur son siège de Düsseldorf. Il a tout de même pu conserver des bureaux clé dans le monde à New York, Londres, Istanbul, Moscou, Hong Kong, Sydney et Sao Paulo. Malgré ce drastique plan de restructuration, WestLB n'abandonne pas totalement la France. Faute d'avoir une présence physique dans l'Hexagone, la banque publique allemande continuera à suivre les entreprises françaises depuis Londres en leur proposant des produits de financement.
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