François LacôteConcepteur du premier TGV et directeur technique d'Alstom Transport.Avez-vous une chance de réaliser le TGV de Floride face à Siemens, davantage implanté aux états-Unis ? Bien sûr. Surtout si l'appel d'offres présenté vers octobre est global et non divisé, notamment entre la construction des infrastructures et la gestion opérationnelle de la ligne. Le tandem Alstom-SNCF a trente ans d'expérience dans l'exploitation de trains à grande vitesse et ce, dans plusieurs pays. Ce n'est pas le cas de ses concurrents. Un projet analogue a déjà été annulé en Floride. Pourquoi êtes-vous si confiant ? L'engagement d'Obama a relancé le TGV américain. Pour la Floride, l'administration a versé 1,25 milliard de dollars, soit un bon tiers du financement. L'état de Floride pourra nouer des partenariats public-privé ou émettre des obligations pour payer le reste.En l'état, ce projet est donc économiquement viable ? Non. Pour l'heure, seule une ligne reliant Tampa à Orlando est financée. Le train à grande vitesse de Floride ne sera rentable que si un trajet Miami-Orlando relié au premier tronçon est autorisé et financé. Or, ce projet reste à monter. Propos recueillis par E. C., à Miami« L'engagement d'Obama a relancé le TGV américain. » flashinterview

latribune.fr

09 Mai 2010, 23:20

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