Bangkok croit à une sortie de crise rapide

Cette semaine pourrait être décisive pour trouver une issue à la crise politique qui paralyse Bangkok. Le Premier ministre thaïlandais, Abhisit Vejjajiva, a déjà fait un premier pas ces derniers jours en consentant à dissoudre le parlement dès la deuxième moitié de septembre dans la perspective d'élections anticipées le 14 novembre. Mais le camp des «chemises rouges », qui veut chasser Abshisit Vejjajiva du pouvoir et occupe des quartiers touristiques de la capitale thaïlandaise depuis plus d'un mois, ne s'estime pas satisfait. Il réclame une date précise de dissolution du parlement continue de bloquer les rues. le tourisme chuteSur le plan économique, les conséquences de la crise sont sensibles mais pour l'instant limitées. Le ministre des Finances, Korn Chatikavanij, estime que le taux de croissance a perdu un demi-point mais pourrait en perdre deux si l'instabilité politique se poursuit. Pour sa part la Banque centrale évalue la croissance entre 4,3 % et 5,8 % cette année, soit une perte de 0,9 point par rapport à la tendance qui précédait la crise. Principale victime de la situation politique du pays à ce stade, le tourisme qui représente 6 % du Pib et 15 % de l'emploi. Le taux d'occupation des hôtels a chuté de 20 % et il est même nul pour les hôtels de luxe autour des points névralgiques où les « chemises rouges » ont pris position dans la capitale. L. C.
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