Ouverture d'un premier hypermarché en Algérie

Depuis quelques jours, le centre commercial flambant neuf de Bab Ezzouar, dans le nouveau quartier des affaires près de l'aéroport d'Alger, est devenu la grande attraction des Algérois. Réalisé par le groupe suisse Valaris pour 70 millions d'euros, ce centre, le plus grand du Maghreb et le premier du genre en Algérie, a ouvert jeudi dernier. Il comprend des boutiques de vêtement et parfums sous franchise de marques étrangères et, surtout, le premier hypermarché du pays. Le magasin appartient à la chaîne Uno du groupe Cevital (agroalimentaire, construction, grande distribution, automobile), premier groupe privé du pays en chiffre d'affaires (1,3 milliard d'euros en 2009). L'hypermarché Uno, dont l'aménagement a été réalisé par le designer français Christophe Protat, propose un mélange de produits locaux et d'articles importés.ObstaclesLe groupe de l'industriel Issad Rebrab compte investir plus de 1 milliard d'euros dans la grande distribution durant les dix ans à venir. « Nous comptons réaliser 20 centres commerciaux. Chaque centre qui comprend un hypermarché peut coûter entre 20 et 70 millions d'euros. Nous en avons quatre en construction à travers le pays. Le lancement des autres dépend de la disponibilité des terrains », explique à  « La Tribune » Issad Rebrab. Numidis, la filiale distribution de Cevital, compte aussi réaliser 120 supermarchés dans le pays. Mais le gouvernement rechigne à lui accorder les terrains nécessaires. Outre les terrains, le développement de la grande distribution en Algérie butte sur deux grands obstacles. D'abord, la détérioration du pouvoir d'achat des Algériens, durement touchés par les hausses des prix et la faiblesse des salaires. Ensuite, le poids de l'économie informelle qui représente près de la moitié de l'économie du pays. « Nous avons de gros problèmes avec la concurrence déloyale pratiquée par les importateurs qui font de la sous facturation », reconnaît M. Rebrab. L'économie informelle a déjà poussé le français Carrefour à quitter l'Algérie en 2008 après l'échec de son partenariat avec le groupe privé Ardis. Ali Idir, à Alge
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.