Pékin intensifie ses investissements dans les infrastructures

Cette semaine, les autorités chinoises ont donné le feu vert à plusieurs projets d\'infrastructures : routes, voies fluviales, stations d\'épuration, entrepôts, vois ferroviaires, ports. Dernière en date, la construction de plus de 2.000 kilomètres de routes, dont des autoroutes dans les provinces de Zhejiang et Xinjiang25 projets de développement de transport ferroviaire inter-cités ont déjà été approuvés. Guangzhou, Hangzhou, Pékin, et Shangaï. Il y a également en cours des projets de construction de logements sociaux, présentant l\'avantage de soutenir le secteur du BTP tout en calmant la spéculation immobilière.Le montant total des projets approuvés dans la semaine s\'élèvent à plus de 800 milliards de yuans (98,6 milliards d\'euros) équivalent à 1,7% du PIB 2011.L\'augmentation des investissements passe de 15% à 20% par anCes investissements s\'étaleront de cette année à 2018. Nombre de ces projets avaient été annoncés par certains gouvernements locaux, mais il fallait encore l\'approbation du pouvoir central.Selon les économistes de HSBC Qu Hongbin et Sun Junwei, les autorités chinoises devraient faire passer le rythme annuel des investissements dans les infrastructures de 15% à plus de 20% à l\'avenir.90% du budget annuel consacré aux infrastructures a déjà été utiliséLes décisions prises par Pékin sont justifiées par la nécessité de relancer une croissance économique qui au deuxième trimestre s\'est affiché à 7,6%, soit sa plus faible progression depuis le premier trimestre de 2009. Sur les sept premiers mois de l\'année, le gouvernement central a déjà dépensé 90% des 366 milliards de yuan (45 milliards d\'euros) de budget qu\'il avait prévu pour les infrastructures.Signe que le dynamisme de l\'économie chinoise repose encore sur les investissements publics que sur la consommation locale comme le souhaiteraient les responsables chinois. Ces derniers prennent garde en effet d\'éviter de parler de plan de relance comme ce fut le cas pour répondre à la crise financière de 2008. Le survinvestissement c\'était traduit par une mauvaise allocation des ressources et une hausse de l\'inflation que les autorités ont fini par contrôler en 2011.
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