La Chine, bien partie pour devenir le deuxième marché mondial du luxe

En 2017, la Chine sera plus importante que le Japon pour le secteur du luxe. C\'est du moins ce que prédit le cabinet international Euromonitor dans une étude publiée mardi. Austérité de plus en plus sévère en Europe d\'un côté, gonflement de la classe moyenne dans les pays émergents de l\'autre : la donne est en train de changer sur ce marché de 302 milliards de dollars (estimation pour 2012) en hausse de 4% par rapport à l\'année dernière. Actuellement, les quatre premiers marchés au monde - Etats-Unis suivis du Japon, de l\'Italie et de la France - représentent près de la moitié des ventes en valeur. Mais les puissances émergentes du groupe des \"BRIC\" ((Brésil, Russie, Inde et Chine) prennent de plus en plus d\'importance. Elles représentaient 4% du marché mondial en 2007, accueilleront 11% des ventes en 2012 (33 milliards de dollars), et 16% en 2017 (59 milliards de dollars). Dans cinq ans, la Chine sera le deuxième marché du luxe au monde, juste derrière les Etats-Unis, prédit le cabinet Euromonitor. Mais Goldman Sachs prédit que la progression de la Chine sur le podium mondial de la consommation de produits de luxe sera plus rapide encore : la banque d\'affaires voit ainsi l\'Empire du Milieu totaliser 30% des ventes mondiales de produits de luxe dès 2015.Un  réseau de distribution en pleine expansion\"Les ventes de produits de luxe en Chine ont connu une croissance constamment supérieure à la moyenne mondiale, grâce au gonflement rapide de sa classe moyenne et à un réseau de distribution en fort développement\", explique Euromonitor.Et au sein de ce réseau de distribution de produits de luxe en expansion, les marques chinoises se déploient massivement. \"Le joaillier Chow Tai Fook s’appuie sur 1500 points de vente dans plus de 320 villes, quand un acteur comme Tiffany compte 230 magasins au niveau mondial\", citait Paris Tech Review l\'été dernier. En soulignant de ce fait que le marché chinois, plein d\'opportunités pour les marques de luxe occidentales, n\'est toutefois pas un eldorado pour les Vuitton, Armani, Hermès, Gucci et consors, qui doivent adapter leurs produits à une clientèle chinoise aux multiples profils sociologiques.
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