La France compte parmi les champions mondiaux de la liberté sur internet

La France figure dans le Top 6 des pays offrant la plus grande liberté d\'usage sur Internet, d\'après le rapport annuel publié par Freedom House (une ONG fondée en 1941 et qui étudie le niveau de liberté aux quatre coins du monde). Cette dernière enquête s\'est focalisée sur 60 pays et a passé au crible l\'accès sur Internet, mais aussi le filtrage, les restrictions sur les réseaux sociaux, le blocage de sites...A ce jeu là, c\'est l\'Islande qui, sans surprise, est la mieux notée. Sur le podium, on retrouve également l\'Estonie et l\'Allemagne dans cet ordre. Et la France pointe donc en sixième position, devancée également par les Etats-Unis et l\'Australie. L\'Hexagone figure dans la catégorie des 17 pays considérés comme \"libre\" par Freedom House pour ce qui est de l\'utilisation d\'Internet.La Turquie, le Brésil et le Mexique considérés seulement comme \"partiellement libre\"Les 29 pays qui suivent dans le classement (dont le Brésil, le Mexique, mais aussi la Turquie, la Russie ou le Vénézuela), sont eux considérés par Freedom House comme seulement \"partiellement libres\".Enfin, les 14 derniers pays sont notés comme \"non libres\". Parmi eux, on retrouve aux cinq dernières positions : l\'Ethiopie, la Syrie, la Chine, Cuba et l\'Iran qui ferme la marche. Les réseaux sociaux dans le viseurLe rapport précise également que pas moins de 19 pays ont complètement bloqué l\'application de Youtube, Twitter Facebook. Ce qui n\'est d\'ailleurs plus tout à fait le cas de la Chine dans la mesure où les autorité ont décidé il y a quelques semaines d\'autoriser Twitter et Facebbok (ainsi que le site du New York Times), mais seulement à Sanghai.Une voie que ne devrait pas emprunter pour le moment l\'Iran. Ce mercredi, le ministre iranien des Télécommunications a pris le contre-pied du nouveau président Hassa Rouhani qui s\'était prononcé pour une libéralisation d\'internet.  \"Il n\'est pas prévu qu ces réseaux (Twitter et Facebook) soient autorisés\", a t-il déclaré selon l\'agence Isna.Des internautes payés pour publier des commentaires défendant l\'action du gouvernementPar ailleurs, Freedom House souligne que l\'an dernier, les blocages de sites se sont intensifiés en Russie et en Jordanie. L\'ONG estime aussi que dans pas moins de 22 pays, des internautes sont rémunérés par leur gouvernement pour publier des commentaires, sur divers sites,vantant et défendant son action.A lire aussi :>> 432 millions : c\'est le nombre d\'internautes ayant piraté le web en un mois
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