Italie : Monti veut jeter l'éponge, Berlusconi en selle pour lui succéder

 Sa coalition a bien fini par exploser. Mario Monti, le président du Conseil italien a rencontré samedi soir le président Giorgio Napolitano et lui a annoncé son intention de démissionner. Son départ devrait avoir lieu après le vote du budget prévu d\'ici la fin de l\'année. L\'actuel chef du gouvernement  italien a jugé qu\'il n\'était plus \"possible de poursuivre son mandat\". Cette décision fait suite à la perte du soutien du parti de droite de Silvio Berlusconi. Ce dernier a lui même fait état de son intention de devenir à nouveau président du Conseil, un an après son départ sous les huées. \"La sagesse des hommes et des femmes politiques d\'Italie va prévaloir\"Un peu plus tôt dans la journée, lors d\'un colloque sur la gouvernance économique à Cannes, Mario Monti avait affirmé être \"convaincu que quelle que soit la couleur du gouvernement\" appelée à lui succéder, \"la sagesse des hommes et des femmes politiques d\'Italie va prévaloir.\" \"Je suis sûr qu\'il n\'y aura pas une tendance à détruire ce qu\'on a pu faire en terme de mise en sécurité des finances publiques italiennes\", a-t-il assuré. \"On peut gérer cette situation qui s\'inscrit dans la normalité de la vie démocratique\", avait-il répondu à la crise politique qui culminait samedi avec la candidature de Silvio Berlusconi aux élections législatives. Ces dernières, qui devaient avoir lieu avant avril 2013 seront probablement avancées. Monti se félicite de son actionMario Monti, choisi en novembre 2011 pour prendre la tête d\'un gouvernement de techniciens, a dressé un bilan positif de son action. \"Il y a un an, l\'Italie se trouvait dans une situation de finances publiques, et financière en général, extrêmement délicate\", a rappelé l\'économiste. Il s\'est notamment félicité des \"réformes structurelles qu\'aucun des deux partis de centre-droit n\'auraient pu faire de façon isolée\" et d\'\"un redressement budgétaire qui met l\'Italie sur la voie d\'un bilan équilibré en terme structurels en 2013\". \"Lorsque j\'ai été installé au pouvoir il y a treize mois il y avait un intérêt européen, américain, mondial à propos de la situation italienne, parce qu\'on était l\'incendie potentiel qui aurait pu faire éclater la zone euro de façon définitive\", a-t-il enfin commenté.  
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.