Petroplus : l'activité va progressivement s'arrêter d'ici le 16 janvier

La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne fait un pas de plus vers La fermeture. Le tribunal de commerce vient d\'autoriser la prolongation de son activité jusqu\'au 16 janvier, mais faute de pétrole brut à raffiner à partir du 16 décembre, l\'installation devrait être mise progressivement à l\'arrêt. Shell, qui avait accepté de conclure un contrat de façonnage pendant six mois, refuse de le prolonger au-delà du terme qui avait été prévu, le 16 décembre. Au gouvernement, on laisse cependant entendre que les discussions se poursuivent avec le pétrolier pour obtenir une prolongation, sans cacher leurs minces chances de succès. 50 millions d\'euros pour redémarrer la raffinerieConséquence : cela renchérit le coût d\'une éventuelle reprise. Car remettre en marche une raffinerie, même mise sous cocon, coûte très cher. La facture s\'était élevée à 50 millions d\'euros pour redémarrer au printemps dernier cette même raffinerie, à l\'arrêt de février à juin. Shell avait d\'ailleurs, en coulisse, fait savoir à l\'époque que si une reprise était amorcée, il pourrait prolonger un peu son contrat, pour éviter précisément ce surcoût.  Ce qui n\'est pas le cas aujourd\'hui. La seule offre ferme de reprise émane de NetOil mais le tribunal la juge toujours incomplète. Il n\'a pas, aujourd\'hui, fixé de date pour se prononcer sur une éventuelle cession. C\'est pourtant ce que réclame avec insistance l\'intersyndicale du site. Quatre autres candidats à l\'audience de mardiOutre NetOil dont le siège est à Dubaï, le tribunal avait entendu mardi quatre autres sociétés ayant manifesté leur intérêt pour une reprise éventuelle: l\'Irakien Jabs Gulf Energy Ltd, l\'Iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les Suisses Activapro AG et Terrae International. En revanche, deux autres candidats potentiels, le fonds d\'Etat libyen qui a envoyé lundi une équipe visiter la raffinerie, et Alafandi Petroleum Groupe (APG), basé à Hong Kong, n\'avaient pas dépêché de représentants.La raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse et a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre. Le tribunal de commerce a toutefois laissé jusqu\'au 5 février aux candidats pour déposer une offre ferme. 
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