Bachelot veut contraindre

téÀ compter du 1er janvier, tous les hôpitaux publics et les cliniques privées devront afficher à l'intention de leurs malades dix indicateurs de qualité des soins mesurant l'efficacité de leur lutte contre les infections nosocomiales (c'est-à-dire attrapées lors de l'hospitalisation) ainsi que la qualité de leur prise en charge des patients (tenue du dossier, évaluation de la douleur?). Jeudi, Roselyne Bachelot a rappelé, en présentant le tableau de bord 2008 des infections nosocomiales, que cette nouvelle obligation sera la première application de sa loi « hôpital, patients, santé et territoires » (HPST) votée au printemps. Les patients ne devraient ainsi plus avoir à attendre les classements publiés par les hebdomadaires pour connaître les performances de l'établissement qu'ils ont choisi. Les décrets d'application de cette disposition devraient d'ailleurs paraître dans les prochains jours.En cas de non-respect de cette obligation, les hôpitaux et les cliniques récalcitrants seront mis en demeure par la nouvelle Agence régionale de santé (ARS) dont ils dépendent. Ils seront alors passibles d'une pénalité financière représentant 0,1 % de leur budget de l'année.L'amélioration de la transparence ne devrait pas s'arrêter là. La ministre de la Santé devrait en effet annoncer en janvier la mise en place pour 2011 d'un indicateur de mortalité établissement par établissement. Un souhait émis voici quelques mois par Nicolas Sarkozy. Cet indicateur concernera un certain nombre de grandes pathologies, Roselyne Bachelot a également annoncé la généralisation d'enquêtes de satisfaction des usagers dans les établissements de soins.améliorationsPlus généralement, concernant les infections nosocomiales, « le tableau de bord 2008 » présenté jeudi par la ministre fait état d'améliorations notables sur presque tous les critères (infections des sites opératoires, accidents exposant au sang, infections durant les réanimation?). Roselyne Bachelot s'est félicitée que les deux tiers des établissements réalisent désormais des enquêtes sur les infections. P. C.
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