Le zèle des entreprises américaines

Amazon, Paypal, Mastercard, Facebook, Twitter. Ces entreprises américaines ont en commun d'avoir ces derniers jours barré la route à Wikileaks, sans que personne (officiellement) ne les y contraigne. Que ce soit Mastercard ou Paypal en fermant les comptes du site, Facebook et Twitter en bloquant les hackers ou Amazon en refusant l'hébergement. Alors qu'aucune décision de justice n'a condamné Wikileaks, ces entreprises ont-elles le droit de mettre fin unilatéralement à leurs prestations? En réalité, les clauses des contrats sont suffisament larges et floues pour qu'elles puissent refuser un client. Ainsi, le directeur juridique de Paypal a justifié le refus des dons au site, en se réfugiant derrière «la politique d'utilisation acceptable». Il en est de même pour les sites gratuits comme Facebook, dont les conditions générales d'utilisation lui permettent de faire à peu près ce qu'il veut. S.C.
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