Alvarum aide les associations à collecter des fonds

Participer à des associations, durant les études, suscite parfois des vocations entrepreneuriales. En témoigne Guillaume Desnoës, cofondateur avec Olivier Fleckinger de la start-up parisienne Alvarum, qui constate : « Les associations ne tirent pas assez profit des possibilités du Web. » Tout juste sortis de HEC, les deux associés créent leur start-up en 2008 à Paris.Objectif : industrialiser en faveur du secteur associatif la collecte de dons et l\'organisation d\'événements. Le tout, grâce à certaines fonctionnalités des réseaux sociaux et du Crowdfunding - lequel consiste à lever des fonds en sollicitant la contribution financière des Internautes.Sur la plate-forme d\'Alvarum chacun peut créer son \'\'Wall\'\', autrement dit son « mur », comme sur Facebook, inviter ses amis, animer son projet en ajoutant des actualités, en organisant un événement afin de collecter des dons. « Les particuliers informent leur communauté qu\'ils souhaitent organiser une collecte en faveur de l\'association de leur choix (MSF, la Ligue contre le cancer, l\'Unicef, la Croix rouge, etc.) », explique Guillaume Desnoës qui a levé 1,7 million d\'euros en deux fois.Stimuler la collectePour la plupart, les associations organisent des événements sur la plate-forme pour stimuler l\'animation de la collecte. Parmi lesquelles Oxfam (ONG pour les droits fondamentaux) et son Trail Walker qui consiste à marcher 100 km par équipes de quatre personnes. En parallèle, Alvarum va monter également ses propres événements, des marches-courses de 6 km entre fin juin début octobre à Paris, Lyon, Marseille et Villeneuve d\'Asq. « Pour participer, il faut choisir une association et collecter au minimum 200 euros. En fait, la moyenne se situe entre 500 et 1 000 euros », précise l\'entrepreneur.10 millions d\'euros collectés pour 800 associationsMoyennant une commission allant jusqu\'à 5%, la start-up a collecté au total près de 10 millions d\'euros en faveur de 800 associations en Europe auprès de 200 000 donateurs. Lesquels reçoivent automatiquement leur bordereau de déduction fiscale. Un soulagement administratif qu\'apprécient les petites structures comme Imagine for Margo (lutte contre le cancer) : elle a levé 200 000 euros en un an sans avoir à gérer à la main les courriers auprès de ses 4 000 donateurs.Guillaume Desnoës est animé d\'une profession de foi : « Il est possible de bâtir une belle entreprise à la fois rentable et capable d\'industrialiser des services efficaces qui renforcent le lien social entre les citoyens et le tissu associatif. » C\'est en bonne voie puisque la start-up s\'étend en Europe avec des bureaux à Berlin. 
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