Fallait-il envoyer des SMS à la demande de l'armée en Egypte ?

« Nos responsables en Egypte ont pris la bonne décision en réussissant à introduire dans les SMS, le fait que c'était l'Armée qui en était l'auteur. J'avais justement mis sur pied il y a trois ans un International Advisory Board pour éclairer les conditions d'insertion d'un groupe international dans des sociétés d'extrême diversité. Ce conseil qui comprend Kofi Annan (ex-secrétaire général de l'ONU), Hubert Védrine (ex-ministre des affaires étrangères), Jean Lemierre (ex-président de la BERD), Rodrigo Rato (ex-président du FMI) et Jorma Ollila (président de Royal Dutch Shell et ex-PDG de Nokia), s'est justement réuni avec Stéphane Richard la semaine dernière sur deux sujets d'une extrême acuité : le risque géopolitique et la neutralité du Net. Dans ce type de situation, on se trouve en procédure d'urgence où la première priorité, c'est la sécurité des équipes, ensuite la sécurité des biens, Mais il faut être pragmatique, en période de révolution le contrôle des moyens de communication est un enjeu majeur pour les autorités. Les événements d'Egypte et de Tunisie montrent que nous devons, en amont, être en relation avec toutes les parties prenantes. Pour avoir une meilleure perception de la sensibilité des populations des pays où nous exerçons nos activités, il ne suffit pas d'être en bons termes avec le pouvoir en place. Une partie importante de cette immersion sociétale est portée par les actions sociales sur le terrain que nous effectuons à travers nos Fondations. »«
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