Louvre Hôtels veut encore améliorer sa gamme économique

N ous sommes à l'opposé de la démarche low cost dans l'aérien. Dans notre hôtellerie de gamme économique, nos tarifs sont bas mais nous offrons du service », résume Pierre-Frédéric Roulot, président de Louvre Hôtels, qui réunit 1.000 hôtels dans 42 pays sous les enseignes Première Classe et Campanile dans la catégorie économique, Kyriad et Tulip Inn, dans le moyen de gamme, et Golden Tulip dans la catégorie supérieure.L'objectif du dirigeant est d'offrir dans ses hôtels économiques « 80 % de la prestation de l'hôtellerie haut de gamme, pour 20 % du prix d'une nuit dans ce type d'hôtellerie ». Première Classe, à 35 euros la nuit, et Campanile, entre 70 et 80 euros, proposent par exemple des couettes, plus appréciées des clients que les draps et couvertures, ainsi que le wi-fi gratuit.À l'occasion du programme de rénovation de ses restaurants (295 en France), Campanile ajoute désormais un lounge doté d'une carte de snack qui peut être servie 20 heures sur 24. De son côté, le restaurant de l'hôtel bénéficie d'une carte élaborée par le chef Pierre Gagnaire. « À la réouverture, le chiffre d'affaire des restaurants augmente de 47 %», se félicite Pierre-Frédéric Roulot. « Les clients ne veulent plus se retrouver coincés dans leur chambre, c'est pour ça que la restauration est importante », note le professionnel. Tous les hôtels Campanile seront rénovés avant la fin du premier semestre 2011. Services et design soignésLe groupe Louvre Hôtels s'attaquera alors à sa marque Première Classe (230 hôtels). « Nous sommes partis de la question?: que pouvons-nous faire de mieux, tout en restant dans la même gamme de prix, sans tomber bien sûr dans les codes du luxe », explique le président du groupe hôtelier. La chambre est petite, donc elle doit être joyeuse grâce aux couleurs utilisées?: orange, framboise, etc. La nouvelle chambre, disposera d'un socle pour i-Pod, d'un éclairage modulable, et la partie salle de bains sera repensée. Il s'agit d'une tendance forte dans l'hôtellerie économique. Dans sa dernière étude consacrée à l'industrie hôtelière française, KPMG souligne que « dans les chambres, les standards de qualité concernant la literie et le mobilier ont été rehaussés. Les salles de bains offrent un visage plus moderne, avec la généralisation des douches à l'italienne. Enfin, le design s'invite dans l'hôtellerie low cost avec des tonalités plus chaudes et harmonieuses ». Et cela paie, comme vient de l'illustrer la vente, pour 480 millions d'euros, de la chaîne B&B, qui s'inscrit elle aussi dans cette démarche « éconochic ».
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