PortsLes mouvements sociaux se multiplient dans les grands ports français. A Marseille, la grève dans les terminaux pétroliers depuis quinze jours (contre la création d'une filiale en charge de leur gestion), bloque une cinquantaine de navires dont de nombreux pétroliers. Un mouvement qui a fait tâche d'huile ce week-end. Au Havre, les portiqueurs et les dockers étaient en grève. A Rouen, la mobilisation a touché principalement les terminaux de conteneurs. A Bordeaux, le « mouvement était suivi à 100 % », samedi, selon les syndicats. A Dunkerque, le port était paralysé. Plusieurs de ces actions pourraient reprendre mardi pour contester la réforme des retraites. SNCF Tous les syndicats ont déposé des préavis de grève reconductibles sur une période de 24 heures à partir du 12 octobre à 00h00. Chaque jour, les cheminots décideront en assemblée générale de la reconduction ou pas du mouvement. « On a un gouvernement qui ne veut rien entendre, il va falloir donner une autre dimension au mouvement », a indiqué Gilbert Carrel, qui remplacera Didier Le Reste à la tête de la CGT-Cheminots fin novembre. A la RATP, des divergences apparaissent après que l'Unsa-RATP a appelé les salariés à ne pas faire grève. RaffineriesAlors que la CGT a appelé à la grève dans les douze raffineries françaises (elle a été rejointe par la CFDT de Total, qui en exploite six), les salariés de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) ont voté samedi la grève reconductible avec arrêt de la production de carburant. Ces tensions s'ajoutent à la grève au port de Marseille qui bloque les approvisionnements de six raffineries. Celles-ci pourraient être contraintes à l'arrêt en début de semaine. Avant l'annonce de Donges, l'Union française des industries pétrolières redoutait des problèmes d'approvisionnement dans le Sud-Est « vers le 20 octobre ».trois sujets explosif

latribune.fr

10 Oct 2010, 21:24

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