Qatar : Sarkozy serait tenté par un fonds d'investissement

La finance ou la politique? Tel serait le choix  que pourrait bientôt devoir faire Nicolas Sarkozy, si l\'on en croit le Financial Times daté du dimanche 10 mars. Selon le quotidien britannique, des investisseurs, dont le fonds souverain qatari, auraient en effet proposé à Nicolas Sarkozy un soutien de quelque 500 millions d\'euros dans le but de lancer un fonds d\'investissement. Nicolas Sarkozy n\'y jouerait pas un rôle exécutif . Mais son équipe pourrait être basée à Paris. L\'ancien locataire de l\'Elysée aurait à sa charge la gestion des investisseurs et des transactions. Il devrait également faire jouer son carnet d\'adresses pour \"ouvrir les portes\". L\'idée serait d\'investir dans des sociétés des marchés émergents tels que le Brésil ou de miser sur des pays du pourtour méditerranéen à l\'instar de l\'Espagne et du Maroc. Virage dangereuxL\'entourage de Nicolas Sarkozy mettrait toutefois celui-ci en garde, note encore le Financial Times. Un virage financier pourrait nuire à son éventuel retour en politique. \"S\'impliquer dans un fonds d\'investissement pourrait rendre son retour difficile étant donné le préjugé de l\'opinion publique française à l\'égard de la finance\", analyse le quotidien. Apparemment, \"Monsieur Sarkozy reçoit régulièrement de nombreuses propositions, mais il n\'a encore dit oui à aucune d\'entre elles\", aurait confié une porte-parole de l\'ancien leader de droite. Un retour \"par devoir\"L\'ancien locataire de l\'Elysée a en effet récemment laissé augurer un retour sur le devant de la scène politique dans un récent entretien accordé au magazine Valeurs Actuelles. \"Il y aura malheureusement un moment où la question ne sera plus: \'Avez-vous envie?\' mais \'Aurez-vous le choix?\'. (...) Dans ce cas je ne pourrai pas continuer à me dire que je suis heureux, j\'emmène ma fille à l\'école et je fais des conférences partout dans le monde. Dans ce cas effectivement, je serai obligé d\'y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu\'il s\'agit de la France\", a confié l\'ancien président français. Son épouse Carla Bruni ne serait toutefois pas particulièrement enthousiasmée par une telle perspective.
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