gestion alternativeDans son rapport semestriel, HedgeFund Intelligence montre que les encours des hedge funds ont encore reculé de 8,5 % à 1.670 milliards de dollars. Depuis un plus-haut atteint au premier semestre 2008 à 2.700 milliards de dollars, ces produits ont enregistré une baisse de 38 %.Les rachats nets se sont donc poursuivis. Entre janvier et juin 2009, HedgeFund Intelligence estime à 15 % le montant des remboursements dans l'industrie. Mais, à la différence de 2008, qui avait cumulé rachats et performances négatives, l'année en cours voit plutôt un retour des souscriptions et des performances positives. Le rendement médian des fonds est de 5 %. Pour rappel, ils avaient perdu en moyenne 19 % l'an passé. Cette tendance est confirmée par les dernières statistiques de Hedge Fund Research. En septembre, et pour le septième mois consécutif, les hedge funds affichent une performance positive avec un gain moyen de 3,02 %. Sur les neuf premiers mois de l'année, cette hausse est de 17,21 %. Les stratégies actions, matières premières, arbitrage de convertibles et investies sur les pays émergents, notamment d'Europe de l'Est et de Russie, affichent les meilleurs rendements avec respectivement des gains de 21,63 %, 30,36 %, 51,12 % et 44,07 %. Sans surprise, les fonds « ventes à découvert » cèdent 19,65 %.HedgeFund Intelligence souligne aussi que le nombre des sociétés gérant au moins 1 milliard de dollars s'est contracté à 291, contre 395 au premier semestre 2008 et 311 en début d'année. Le montant total des actifs sous gestion de ce « club des milliardaires » a également diminué, passant de 1.455 milliards de dollars en janvier à 1.371 milliards de dollars six mois plus tard.Le montant des actifs américains gérés aux États-Unis est de 1.220 milliards de dollars, contre 334 milliards pour les actifs européens gérés en Europe. Sans surprise, New York reste la « capitale » des hedge funds avec 118 sociétés représentant 47 % des encours gérés. Suit Londres avec 55 sociétés et 15 % de parts de marché contre 17 % précédemment. Ce recul s'explique en partie par la « fuite » de gérants de Londres en raison d'un changement de réglementation. Quant à Paris, elle se classe au 11e rang avec quatre acteurs gérant au moins 1 milliard de dollars, un encours de 10,11 milliards et une part de marché de 0,74 %. T. S.

latribune.fr

12 Oct 2009, 1:43

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