Top départ pour l'Euro 2016

footballLe compte à rebours est lancé. La Fédération française de football (FFF) a dévoilé hier la liste des villes qui porteront la candidature de la France à l'Euro 2016. Sont sélectionnés Paris (le Parc des Princes), Saint-Denis (le Stade de France), Lille, Lens, Nancy, Strasbourg, Lyon, Saint-Étienne, Nice, Marseille, Bordeaux et Toulouse. La FFF a exclu Montpellier et Metz, tandis que Nantes et Rennes ont passé leur tour. « Le montant des travaux représente 1,8 milliard d'euros. C'est un enjeu pour l'État en termes d'emploi et de nouvelles recettes », a indiqué le président de la Ligue de football professionnel (LFP) Frédéric Thiriez. La fédération doit toujours désigner les neuf villes aptes à accueillir les matchs de l'Euro et les trois villes réservistes. « Il y a encore trop d'aléas sur certains dossiers. Des financements privés doivent être confirmés et des villes ont conditionné leur candidature à l'enveloppe de l'État », a indiqué le président de la Fédération française de football, Jean-Pierre Escalettes. De fait, l'État a promis un coup de pouce de 150 millions d'euros pour la rénovation ou la construction de nouveaux stades, si la France est choisie le 28 mai prochain par l'UEFA face à la Turquie et à l'Italie. La répartition de cette enveloppe, qui disparaît en cas d'échec de la France, sera dévoilée ces prochains jours. Toulouse souhaite que l'État finance 10 à 11 millions des 54 millions d'euros nécessaires à la rénovation du stade. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a demandé 50 millions d'euros et la maire de Lille, Martine Aubry, 45 millions. Il y a peu de chances que Lille et Bordeaux obtiennent les montants demandés. Car le gouvernement tient à respecter une homogénéité des sommes octroyées, afin qu'une ou deux municipalités s'octroient l'essentiel des fonds. En réalité, les menaces d'abandon relèvent plus de la négociation toujours en cours avec l'État.Tout est fait pour « qu'aucune ville ne se désiste », explique-t-on dans l'entourage de la secrétaire d'État au Sport.volonté présidentielle« Il n'y a pas de raison que certains aient plus que d'autres. Cela fait 12 millions d'euros chacun », indique Gervais Martel. Le président de Lens, qui vient d'engager la banque Close Brothers pour trouver de nouveaux investisseurs, assure que le financement de rénovation de Félix-Bollaert estimé à 92 millions d'euros est bouclé. « Le club injectera 10 millions d'euros, nous emprunterons 35 millions, le reste sera apporté par un prêt octroyé par les collectivités. Le stade va générer 10 à 15 millions d'euros de ressources supplémentaires », indique-t-il à « La Tribune ». Reste que les stades ne pèseront que 20 % dans la note de l'UEFA. La volonté de la nation d'accueillir l'événement et les infrastructures urbaines compteront pour 80 % dans la note finale. « Nicolas Sarkozy veut absolument l'Euro. Le 21 mars dernier, il m'avait promis l'enveloppe et la loi sur les enceintes sportives. Il a tenu ses promesses », indique Frédéric Thiriez.
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